Colorer les cheveux demeure une action banale pour de nombreuses femmes. En effet, c’est une façon de masquer les cheveux blancs et de changer rapidement de couleur de cheveux. Cependant, les femmes enceintes sont dans leur bon droit de s’interroger sur la nuisance potentielle des substances chimiques présentes dans les colorations.

Quels sont les conseils médicaux à suivre concernant les colorations chimiques ?

Pour la communauté scientifique, le principe de précaution s’applique lorsqu’il y a doute. En effet, certaines études scientifiques dénotent un lien entre les produits chimiques présents dans les cosmétiques comme c’est le cas dans les colorations et un risque plus élevé de malformations pour le fœtus.

Voilà pourquoi le corps médical au Danemark déconseille fortement les colorations capillaires pour les femmes enceintes. Néanmoins, cette même contre-indication n’est pas présente sur le territoire français. Mais soulignons que de nombreux gynécologues préconisent de ne pas faire usage des produits de coloration durant le premier trimestre de la grossesse.

C’est d’ailleurs ce que recommande le ministère de la Santé et de la santé publique France. Mais selon ce même ministère, il est important d’aller au-delà des colorations classiques et de regarder l’ensemble des produits cosmétiques présents dans la salle de bains. Toujours selon les recommandations du ministère, il est préférable de ne pas se teindre les cheveux lorsque le produit est susceptible de contenir des perturbateurs endocriniens, des additifs nocifs ou des allergènes.

Pourquoi autant de précaution ?

Il faut savoir que lorsqu’une femme enceinte applique un produit sur ses cheveux, ce dernier est absorbé par le cuir chevelu. Il peut alors se retrouver dans la circulation sanguine et donc jusqu’au fœtus. En fonction de la nature des produits présents sur le cuir chevelu et il est ensuite absorbé par le sang, le fœtus risque de connaître une perturbation et entraîner des malformations potentielles sur l’enfant.

Les produits sont considérés comme nuisibles pour l’embryon et sa santé est alors menacée. Cela peut très bien concerner du formol, des colorants, des décolorants, de l’ammoniaque ou des solvants.

De ce fait, faire une couleur de cheveux n’est absolument pas un geste anodin pour une future maman. Mais c’est également le même constat dans l’usage d’un shampooing, d’un vernis à ongles ou d’un fard à paupières. Toutes les substances potentiellement présentes dans les produits d’hygiènes et de beautés ne devront pas pénétrer dans l’organisme humain. La même exigence s’applique sur les teintures capillaires et voilà pourquoi des tests très stricts ont été mis en place ces dernières années pour que les colorations puissent obtenir un droit de commercialisation.

Pour autant, se teindre les cheveux pendant la grossesse n’est absolument pas un tabou. C’est un sujet qu’il faut approfondir et malgré la présence de certaines études, le sujet mériterait d’être creusé davantage.

Souvent, vous entendrez parler de la nocivité de certaines substances comme le formol ou l’ammoniaque. En effet, ces dernières seraient capables de passer par les voies respiratoires ou à travers la fibre capillaire. Puis, les substances emprunteront la circulation sanguine et elles franchiront la barrière du placenta. Dans ces conditions, il est recommandé de suivre le principe de précaution et de ne pas faire de coloration.

Par ailleurs, le risque d’allergie ne peut absolument pas être négligé. Certaines teintures capillaires risquent d’entraîner d’importantes réactions allergiques. D’ailleurs, vous retrouvez normalement cet avertissement au niveau de la notice du produit de coloration. De ce fait, les fabricants préconisent la réalisation d’un test d’allergie dans un délai de 48 heures avant la pose de la coloration.

Le procédé reste extrêmement simple en tamponnant une petite zone de la peau, généralement à l’intérieur du poignet. Si la personne ne ressent pas d’effet de brûlures ou de démangeaisons, alors le risque de déclencher une allergie est quasiment nul. Dans le cas contraire, il est préférable de faire abstraction de la coloration.

Il faut savoir qu’une allergie de ce type reste menaçante. En effet, certains médicaments ne pourront pas être utilisés à cause de leur toxicité pour le fœtus.

Comment faire pour se colorer les cheveux sans risque ?

Pour les femmes enceintes souhaitant colorer leurs cheveux, sans mettre en péril leur enfant, il existe une alternative. Il suffit de faire usage d’une coloration végétale se composant d’écorces ou de feuilles. La différence majeure repose sur le fait que les colorations végétales ne pénètrent pas à l’intérieur du cuir chevelu.

Il n’y a donc aucun risque que les composants passent dans la circulation sanguine et donc il n’y aura pas d’effets nocifs pour le fœtus.

Biocoiff’ et les femmes enceintes

Les médecins déconseillent de plus en plus aux futures mamans de faire une coloration chimique, car celles-ci contiennent des substances qui pénètrent le système sanguin.

L’alternative à ce type de coloration est la coloration 100% végétale. Elle ne pénètre pas dans le système sanguin mais s’enrobe tout simplement autour du cheveu pour le soigner, le gainer et le colorer.

Notre coloration naturelle est à base d’ingrédients végétaux comme l’indigo, le henné ou encore l’amla. Vous obtiendrez de magnifiques cheveux colorés et votre santé va vous remercier de prendre soin d’elle !

Grossesse et coloration chez Biocoiff’