L’UFC-Que choisir invite très fortement les pouvoirs publics à agir rapidement afin de retirer de la vente des produits cosmétiques indésirables. En effet, ces produits contiennent des substances dangereuses, notamment des perturbateurs endocriniens.
Quelques temps auparavant, près de 400 produits cosmétiques indésirables avaient été dénoncés. A l’heure actuelle, le constat est malheureusement plus élevé. Il s’élèverait, d’après une actualisation de cette liste de produits contenant des substances dangereuses par l’UFC-Que choisir, à plus de 1000.
En savoir plus sur ces 400 produits recensés par l’UFC-Que choisir.
Pourquoi une telle augmentation de produits cosmétiques indésirables ?
Par déduction, on pourrait penser que les pouvoirs publics ne réagissent pas. Or le problème est bien plus vaste. L’association a identifié d’autres substances préoccupantes que contiennent certains cosmétiques. Elles peuvent provoquer des allergies, irritations, etc… Elle a de plus identifié près de 23 produits avec des composants dits «interdits» en vente sur le marché, sans aucune restriction.
Des produits cosmétiques dangereux en vente libre !
UFC-Que choisir réagit immédiatement !
L’association a demandé le retrait immédiat de ces 23 produits cosmétiques indésirables. Elle a appuyé sa demande sur le caractère «hors la loi» de ces méthodes. Elle a également demandé à la Commission européenne de publier une définition plus précise sur les perturbateurs endocriniens en y incorporant les composants qui seraient suspectés d’en être.
Avec près de 2 ans de retard sur une date de réponse promise, la Commission européenne avait enfin suggéré une définition qui qualifie ce qu’est le perturbateur endocrinien : il est maintenant considéré par cette dernière, comme une substance qui provoque des effets indésirables sur le corps humain, notamment sur le système hormonal.
Malheureusement, cette définition réécrite avait été pointée du doigt par certains Etats membres de l’Union européenne, dont la France. Elle apparaît comme peu précise et n’a donc pas été votée. A l’heure actuelle, toutes les tentatives afin de parvenir à approuver ce texte, ont échoué.