Le low poo : pour qui ou pour quoi se laver les cheveux moins souvent et autrement
Notre souhait de nous reconnecter à la nature et d’employer plus de produits naturels modifie peu à peu nos manières de consommer et de prendre soin de nous.
Le low poo doit beaucoup à cette double volonté.
Signifiant mot à mot « moins de shampoing », cette nouvelle tendance capillaire montre notre désir d’employer des produits capillaires moins agressifs.
La tendance low poo, c’est quoi ?
Le low poo est une alternative moins excessive au « no poo » désignant en anglais la volonté de ne plus faire de shampoing.
Nous avons abordé cette thématique lorsque nous avons évoqué les bienfaits de la cure de sébum.
Pour certaines, renoncer à se laver les cheveux est inenvisageable.
Le low poo peut alors être une routine des cheveux plus acceptable dans la mesure où il s’agit d’espacer les shampoings en employant des produits et soins lavants plus sains pour la fibre capillaire et le cuir chevelu que les shampoings classiques.
Cette méthode a vu le jour aux États-Unis où la coiffeuse Lorraine Massey l’a testée pour elle-même.
Ayant des cheveux très frisés, elle cherchait comment mieux les traiter en revenant à des méthodes plus naturelles pour laver ses cheveux durant un certain temps pour détoxifier la fibre capillaire.
Cela permet de changer la routine capillaire en espaçant les shampoings et en choisissant des produits plus naturels pour se laver les cheveux comme le bicarbonate de soude ou le vinaigre de cidre bio.
En même temps qu’apparaissait la méthode du low poo, des professionnels de la coiffure et des scientifiques ont averti quant aux dangers que représente l’emploi des parabens sur le système endocrinien.
Mais les professionnels ont aussi alerté sur la nécessité d’éviter l’emploi de produits capillaires trop chimiques et violents pour le cheveu puisqu’ils endommagent la kératine.
Par ailleurs, en espaçant les shampoings, on permet au cheveu de se régénérer naturellement.
Le sébum est une sécrétion qui protège le cheveu.
Plus on cherche à l’éliminer en se lavant trop souvent les cheveux, plus sa production va s’accélérer.
Le sébum fabrique une gaine naturelle du cheveu qui le rend plus brillant et lisse.
Parallèlement à ces alertes sur le soin du cheveu et notre santé, les grandes marques de cosmétiques sensibilisées par les nouvelles attentes de leurs clients ont choisi de revoir la composition de leurs produits en éliminant les éléments trop lourds chimiquement (sels d’ammonium, sulfate de sodium (SLS), silicone, etc.).
Au contraire, les shampoings solides apparaissaient dans les rayons cosmétiques des magasins spécialisés en produits naturels.
Depuis, ils se sont démocratisés avec la mode du solide et se trouvent bien plus facilement, ayant conquis le public avec leurs formules plus naturelles et plus écologiques.
Low poo : pour qui ?
La routine low poo s’adresse tout d’abord aux personnes ayant les cheveux frisés ou bouclés nécessitant des lavages moins fréquents.
En réalité, tout le monde peut adopter ce nouveau rythme d’entretien.
Simplement, il faut s’habituer à ces intervalles plus longs et aux réactions des shampoings solides.
Nous sommes habitués aux shampoings qui moussent beaucoup et dans notre imaginaire, la mousse est associée à la propreté.
Or, les shampoings solides et ceux qui sont dénués de sulfates ne moussent pratiquement pas.
On perd cette sensation alors qu’en réalité, les shampoings bio lavent aussi bien que les shampoings classiques.
En ce qui concerne le délai entre deux shampoings, inutile de placer la barre trop haut !
Si vous avez l’habitude de vous laver les cheveux tous les jours, passez à un lavage toutes les quarante-huit heures puis tous les trois jours.
Pour celles qui font deux shampoings par semaine, elles reculent l’échéance de 24 h en se fixant pour objectif un shampoing par semaine.
Pour tenir la distance, on met toutes les chances de son côté en adoptant des ruses de Sioux.
Celles qui ont les cheveux mi-longs ou longs vont les attacher, faire de tresses ou des chignons.
Sinon, en été, pensez au chapeau et au bandeau dans les cheveux pour masquer l’excès de sébum.
Il faut quelques semaines avant que la production de sébum se régule.
Comment choisir son shampoing low poo ?
Les shampoings low poo se trouvent beaucoup plus facilement depuis quelques années.
Avant de choisir une marque ou un type de shampoing, il faut intégrer une notion chimique.
Le shampoing low poo a généralement un pH neutre.
On désigne par là tous les produits lavants présentant un pH égal à 7.
Si celui-ci est supérieur à ce chiffre, on parle alors d’un shampoing basique ou alcalin.
En revanche, si le pH est inférieur à 7, le shampoing est dit acide.
Un shampoing low poo est dépourvu de tout agent agressif.
Il convient donc à toutes les fibres de cheveux.
Pour vérifier la formulation d’un shampoing, vous pouvez vous aider des applications dédiées comme Yuka ou Inci Beauty.
Ensuite, on s’attarde sur la composition du shampoing.
Certaines huiles végétales ont tendance à alourdir le cheveu.
On choisit alors celui-ci en fonction de sa composition.
Chez Biocoiff, notre gamme de shampoings liquides et solides est formulée selon le type de cheveu.
Le shampoing à l’aloe vera est formulé pour les cheveux déshydratés tandis que celui au basilic et neem traite les démangeaisons et les pellicules.
De même, le shampoing solide au lavandin, soufre et cèdre est réservé aux cuirs chevelus squameux.
Ces shampoings solides Biocoiff’ sans conservateur, sans parfum artificiel, et sans colorant, ont été élaborés par une phytothérapeute et une aromathérapeute.
On peut aussi inclure dans la routine capillaire un après-shampoing à l’ylang-ylang ou l’huile capillaire de geisha.
Toute la gamme de shampoing est labellisée COSMEBIO®.
Depuis 2002, ce label garantit la qualité des 9000 produits référencés.
450 marques bénéficient de ce label.
Vous y référer est une excellente façon de vous assurer de la qualité des soins capillaires que vous choisissez.