produits cosmetiques dangereux ufc que choisir

UFC-Que Choisir est, rappelons-le, une association de consommateurs qui effectue régulièrement des tests sur les produits commercialisés. A ce jour, ce sont environ 400 produits cosmétiques qui se révèlent dangereux selon cette association

UFC-Que Choisir explique que les produits décriés contiennent un ou plusieurs composants définis comme “indésirables” et incite les pouvoirs publics à prendre les mesures adaptées.

La liste a été émise en février 2016 et, depuis, le nombre de produits récriminés poursuit sa tendance à doubler d’après un communiqué de l’association.

UFC-Que Choisir pointe particulièrement onze substances du doigt. Parmi ces composants figurent les perturbateurs endocriniens et les allergènes. En lisant la liste des ingrédients, le consommateur peut les repérer sous des noms tels que BHA, MIT (methylisothiazolinone), propyl-parabens

 

Les produits de soin dédiés aux bébés n’échappent pas aux risques, toujours selon cet association qui vise la protection du consommateur.

phenoxyethanol dangereux pour les bébés

Le phénoxyéthanol est par exemple présent dans de nombreuses crèmes pour bébés alors qu’il s’agit d’un conservateur dangereux pour le foie.

 

phenoxyethanol bébé

Structure du Phenoxyethanol

 

Quelques marques ont effectué des rectifications dans leurs formules mais elles ne représentent qu’une minorité. UFC-Que Choisir déplore le fait que seuls 10% des produits décrits comme dangereux depuis 2016 ont subi des changements.

Ce qu’il y a de pire encore, selon l’organisme, c’est qu’aucune loi n’interdit l’utilisation de ces composants indésirables.

Dans le cas précis des perturbateurs endocriniens, il semble que le niveau de preuve exigé s’avère excessivement élevé. En pratique, tous les composants passent le test sans problème. Et ce sont les consommateurs qui en pâtissent.

perturbateurs endocriniens

UFC-Que Choisir tire la sonnette d’alarme et demande instamment aux pouvoirs publics d’appliquer les préconisations des experts en vue de bannir les substances dangereuses des formules actuellement utilisées.

Les allégations qui figurent sur les étiquettes devraient être encadrées avec plus de vigueur, notamment les mentions “hypoallergénique” et “sans paraben”.

L’organisme encourage également une révision des définitions, en particulier celle qui concerne les perturbateurs endocriniens. Cela favoriserait leur retrait définitif de la composition des produits cosmétiques.
FEBEA
La FEBEA (fédération des entreprises de la beauté) s’est immédiatement manifesté par le biais d’un communiqué de presse garantissant que les produits cosmétiques commercialisés sur le territoire européens sont “sûrs”. La FEBEA persiste sur le fait que la réglementation européenne se fonde sur des expertises sérieuses, ce qui en fait la plus stricte à l’échelle planétaire.
Toujours en réponse aux récriminations, la FEBEA a précisé dans son communiqué que les engagements profonds ne se limitent pas aux réglementations puisque la sécurité des consommateurs est la priorité absolue.