Après 10 ans de coloration chimique, voilà que je me lance dans la coloration végétale. Mais comment en suis-je arrivée là ? Je vous raconte mon histoire.

Il y a 10 ans, ô malheur, les premiers cheveux blancs pointaient leur nez.

Action-Réaction : j’opte pour de la coloration chimique pour camoufler tout ça

En sortant de chez F.P, je suis satisfaite du résultat : les cheveux blancs sont bien colorés et mes cheveux sont brillants et beaux. Je rentre dans ce cercle vicieux de la coloration chimique au rythme frénétique d’une coloration toutes les 6 semaines. Au fil des mois, les cheveux perdent de leur élasticité, sont plus difficiles à coiffer, perdent de leur volume ( je suis brune aux cheveux bouclés) sont de plus en plus secs.

J’achète donc des masques de ma tante Liliane B, bourrés de silicone et autres substance chimiques qui sur le coup, effectivement, gainent mon cheveu et le rendent brillant et facile à coiffer…jusqu’au prochain masque.

Mes cheveux sont de plus en plus secs. Même quand je les lave, ils font des paquets sous le shampoing, et quand je passe ma main dans les cheveux, ô malheur, j’ai cette sensation de paille à la place de ma chevelure souple et douce.

cheveux pailles secs

Je me rue sur les huiles d’avocat, de ricin, de noix de coco, et autres pépins de raisins et malgré une légère amélioration, j’ai toujours cette sensation de paille dans les cheveux…

Evidemment, toutes les excuses sont bonnes: “c’est le gel que j’applique quasi quotidiennement dans ma chevelure pour le travail, c’est la fatigue, c’est la pollution, c’est la saison…“. Oui mais SURTOUT c’est la chimie contenue dans les colorations que j’ai faîtes qui est venue à bout de mes belles boucles. Impensable de laisser ces cheveux blancs apparents alors… que faire ?

Je tombe sur un article de presse qui vante les bienfaits de la coloration végétale.

La coloration végétale…Kesako ? Des pigments naturels, respecteux de l’environnement et du cheveux, pas d’aggression mais du soin en plus de la coloration…Ca me tente. Alors, au point où j’en suis, je me lance.

Après 4 heures passées dans le salon Biocoiff’ (il faut du temps pour avoir des beaux cheveux), un masque à l’argile, un shampoing aux orties, la pose d’une première coloration dite d’accroche puis la coloration brune, un soin à l’ylang ylang et un après shampoing pour cheveux secs, un séchage naturel et une noix de baume à la rose, voilà que je retrouve une jolie chevelure. Les cheveux blancs sont camouflés. Mission accomplie.

J’attends 3 jours avant de laver mes cheveux car pendant ce temps, la coloration “travaille”. Et là, lors du shampoing après-couleur, plus de paquets dans les cheveux, les cheveux sont agréables et faciles à laver, à rincer. En plus de les colorer, je sens qu’ils ont été nourris.

biocoiff2

Au séchage, la couleur a gagné en profondeur, l’effet est très naturel, les boucles sont revenues.

Deux mois se passent et mes cheveux sont en bonne santé, je le sens tous les jours. Evidemment, plus aucun produit de chez mon ami K, et ma tata Liliane B. Place à la nature et au végétal !

Les cheveux blancs sont revenus (les petis malins !) je suis donc retournée me faire colorer mais que les racines cette fois-ci.

On a coutume de dire : tout vient à point à qui sait attendre. Naturellement cela va prendre un certain temps à retrouver toute une chevelure soyeuse,  car au fur et à mesure les racines saines (pour le coup !) vont chasser le reste de la chevelure encore abimée par mes diverses colorations chimiques.

Je reste maintenant convaincue d’une chose : la chimie, c’est finie.

Vive la beauté au naturel !